La société Lumithera, qui propose un traitement par photobiomodulation de certains troubles et maladies oculaires, a annoncé que l’essai clinique américain LIGHTSITE III venait d’atteindre le critère primaire d’efficacité concernant l’amélioration de la vue chez les patients atteints de la forme sèche de la DMLA.

Pour rappel, la photobiomodulation (PBM) consiste en une exposition à une lumière de faible intensité, à certaines longueurs d’ondes et certains niveaux de puissance. Celle-ci agit sur les mitochondries, c’est-à-dire les producteurs d’énergie indispensables au fonctionnement des cellules, par l’intermédiaire d’une enzyme : la cytochrome C oxydase. Plus d’énergie rime alors avec meilleure activité cellulaire et donc un ralentissement de la dégénérescence des cellules.

À ne pas confondre avec le laser, cette technique connue depuis longtemps est déjà appliquée dans de nombreuses aires thérapeutiques comme la dermatologie, la rhumatologie ou les maladies neurodégénératives. Et en ophtalmologie ? “Personne n’avait jusqu’à maintenant trouvé la formulation permettant d’avoir des résultats probants. Et si on y ajoute cette idée tenace que la lumière est toxique pour les yeux, on comprend ce qui a empêché le développement de la PBM en ophtalmologie”, analysait le Dr Streho, ophtalmologiste au Centre Explore Vision de Paris et Rueil-Malmaison, praticien attaché à l’hôpital Lariboisière à Paris et médecin réserviste à l’HIA Bégin à Saint-Mandé, parmi les premiers ophtalmologistes à la pratiquer en France. […]

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Légende photo : Sans douleur ni aucun effet secondaire pour le patient, la photobiomodulation est un traitement simple et rapide, sur la base de 9 séances de 2 minutes. © Dr Streho

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