De mars à juin 2020, l’association anglaise Macular Society a mené une enquête auprès de ses membres atteints de DMLA humide. Objectif : mieux comprendre leurs impressions et ressentis par rapport à leurs traitements anti-VEGF. Principal constat : plus de la moitié (54,9 %) ont admis ressentir de l’anxiété “toujours” ou “de temps en temps”, et ce indépendamment de la durée dans le temps de leur traitement. La peur et l’anxiété dues aux IVT sont fréquentes, surtout en début du traitement pour 22,6 % d’entre eux, qui déclaraient ne plus se sentir anxieux avec le temps. Toutefois, l’étude révèle que l’anxiété et la peur perdurent voire s’accentuent pour un certain nombre d’entre eux au fur et à mesure des traitements. Il est donc faux de croire que les patients “s’habitueraient” aux IVT et seraient moins inquiets avec le temps. Les sources d’anxiété sont multiples : peur de la douleur de l’injection, d’une infection liée ou non à la Covid-19 ou d’une perte de vision, angoisse des transports pour se rendre à l’hôpital ou d’accaparer du temps à son entourage, appréhension à l’idée d’un rendez-vous annulé ou des délais d’attente interminables… Si les traitements représentent bel et bien un important fardeau pour les patients atteints de DMLA humide, l’étude conclut sur l’espoir porté par les traitements de nouvelle génération d’en réduire considérablement le poids.
* Source : Macular Society, Understanding patients’ perceptions of wet AMD treatment in 2020, septembre 2020.