Lorsque dans la Lettre n°56, nous vous avions parlé de photobiomodulation (PBM), une technique d’exposition à la lumière de faible intensité, son avenir pouvait sembler incertain dans le traitement de la DMLA sèche. Deux ans et quelques études plus tard, des appareils ont été installés dans plusieurs centres en France. C’est pourquoi nous avons sollicité le Dr Maté Streho, parmi les premiers à proposer la PBM à ses patients atteints de formes ultradébutantes de DMLA. En deux ans, cette technique semble s’être développée en France…
Oui, de Paris à Marseille en passant par Créteil, plusieurs établissements ont investi dans cet appareil qui permet de proposer la PBM à des patients atteints de formes ultradébutantes de DMLA. D’autres centres sont en train de s’équiper ou réfléchissent à le faire. Il faut dire que le Pr Souied, au CHI de Créteil, a apporté de nouvelles données en lançant une étude visant à observer la réponse des différents types de drusen à la PBM. Il a ainsi pu montrer que des formes de drusen répondaient bien et d’autres pas du tout.
Et du côté des études LIGHTSITE ?
Les résultats des études américaines LIGHTSITE II et III ayant inclus une centaine de patients ont été publiés et ont révélé une amélioration significative de l’acuité visuelle. Une autre étude, baptisée ELECTROLIGHT, a également évalué la capacité du traitement par PBM à améliorer les résultats de l’électrorétinogramme (ERG) – un appareil qui mesure l’activité électrique de la rétine en réponse à un stimulus lumineux – chez les sujets atteints de DMLA sèche. […]
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