Selon une étude publiée dans la revue Science, l’obésité contribuerait au développement de la DMLA. Cette recherche, menée à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal, décrit comment les facteurs de stress tels que l’obésité reprogramment les cellules du système immunitaire et les rendent destructrices pour l’œil lors du vieillissement.
La DMLA est en effet une affection neuro-inflammatoire due à des facteurs génétiques mais également à des facteurs environnementaux. Des chercheurs ont alors tenté de savoir pourquoi certaines personnes ayant une prédisposition génétique à la DMLA étaient affectées par la maladie tandis que d’autres ne l’étaient pas. Ils ont alors utilisé l’obésité comme modèle pour accélérer et exagérer les facteurs de stress subis par l’organisme tout au long de la vie. Ils ont alors découvert que l’obésité transitoire ou des antécédents d’obésité entraînaient des modifications persistantes de l’architecture de l’ADN dans les cellules immunitaires, ce qui les rendait plus susceptibles de produire des molécules inflammatoires. “Nos résultats fournissent des informations importantes sur la biologie des cellules immunitaires à l’origine de la DMLA et permettront de mettre au point des traitements plus adaptés à l’avenir”, analysait le Dr Hata, professeur d’ophtalmologie à l’Université de Kyoto. Et de conclure que le surpoids était de fait le deuxième facteur de risque non génétique de DMLA, après le tabagisme.
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