C’est une étude publiée en février 2020 dans la revue scientifique Nature Communications, qui vient de porter un nouvel éclairage sur la compréhension de la DMLA et de ses causes.
Elle a en effet réussi à déterminer le rôle de la protéine FHR-4 dans la DMLA, protéine que l’on retrouve en quantité élevée dans le sang des patients atteints de la maladie. La protéine FHR-4 activerait en effet le système du complément, ce groupe de protéines qui fait partie du système immunitaire inné qui, à l’état normal, permet à l’organisme de lutter contre les agressions extérieures.
Cette sursaturation, qui agit comme un véritable dérèglement de ce système immunitaire, serait un facteur clé de la pathogenèse et du processus d’évolution de la maladie. “En plus d’améliorer la compréhension des causes de la DMLA, ces travaux fournissent un moyen de prédire le risque de la maladie, en mesurant tout simplement les taux sanguins de FHR-4”, expliquait le Pr Paul Bishop, de l’université de Manchester, membre du groupe de chercheurs, selon des propos rapportés par Medisite. Et cette étude de plaider en faveur d’une thérapie qui trouvera le moyen d’abaisser les niveaux systémiques de cette protéine dans le sang.
